«En général, je préfère les peintres à leurs peintures. Véronique Robert-Bancharelle m’a donnée l’énergie de faire une exception. J’ai pu absorber ses oeuvres dans mon appareil aussi simplement que je communique avec la femme peintre.
La sensibilité, la lumière, l’éclairage de de ses univers gris et blancs peuvent inspirer un photographe. J’aime son rapport aux éléments, à la vie, à la nature. elle est entrée dans une periode ou la couleur est rare, une période nocturne, avec de la brume, de la pluie et des vagues, de grandes vagues comme une tempête... Un temps de breton, pour une bretonne!
Je la vois dans la vie comme sur ses toiles: gourmande, solitaire et naturelle.
Elle aime son atelier, ou elle peint en silence... sa mainon est fragile la lumière y est grande. Peindre chez elle correspond a peindre au dehors, ou presque...
Je sais qu’elle rêverait d’un atelier en verre qui surplombe l’océan avec juste une paroi contre le froid. Oserais-je comparer sa façon de peindre à un actre frénétique? En tout cas elle s’engage, elle se salit beaucoup, ses chevalets sont couverts d’années de taches...
J’ai envie de conclure en affirmant que je vis heureuse avec certaines de ses oeuvres chez moi. J’aime leur compagnie, comme j’aime sa compagnie, notre lien est cohérent, je cromprends ses toiles comme je la comprends. J’aime son humour, sa liberté, sa joie. Sincèrement.»
Catherine Cabrol